J.O. 126 du 1 juin 2005       J.O. disponibles       Alerte par mail       Lois,décrets       codes       AdmiNet
Ce document peut également être consulté sur le site officiel Legifrance


Arrêté du 28 février 2005 portant création de la voie aérienne G 7 en France métropolitaine


NOR : EQUA0500448A



La ministre de la défense et le ministre de l'équipement, des transports, de l'aménagement du territoire, du tourisme et de la mer,

Vu le code de l'aviation civile, et notamment les articles D. 131-1 à D. 131-10 et leurs annexes ;

Vu le décret no 96-319 du 10 avril 1996 relatif à la définition des espaces aériens dans lesquels sont assurés des services de la circulation aérienne ;

Vu le décret no 96-577 du 27 juin 1996 relatif aux attributions du directeur de la circulation aérienne militaire ;

Vu le décret du 28 février 2003 portant délégation de signature ;

Vu le décret du 24 mai 2004 portant délégation de signature ;

Vu l'arrêté du 24 décembre 1996 relatif au directoire de l'espace aérien,

Arrêtent :


Article 1


Il est créé une voie aérienne (AWY), identifiée G 7, en France métropolitaine.

Article 2


Les limites en plan et en altitude de cette voie aérienne sont définies ci-après :


(A l'exclusion de la zone interdite LF-P 62 Toulon

et de la TMA Provence lorsqu'elles sont actives)


a) Limites latérales : 5 Nm (9,3 km) de part et d'autre de l'axe défini par les points suivants :

RUBIT : 43 13' 20'' N - 006 24' 44'' E ;

CUERS : 43 13' 34'' N - 006 08' 04'' E ;

RIKPO : 43 13' 41'' N - 005 52' 15'' E ;

MARSEILLE PROVENCE NDB « OB » : 43 13' 47,4'' N - 005 39' 55,5'' E ;

POMEG : 43 17' 39,1'' N - 005 19' 42,3'' E ;

MARTIGUES VOR-DME « MTG » : 43 23' 10,7'' N - 005 05' 12,6'' E ;

DIVKO : 43 03' 22'' N - 004 46' 37'' E ;

MAMES : 43 12' 33'' N - 004 00' 01'' E ;

b) Limites verticales :

Limites verticales inférieures :

5 100 pieds (1 550 mètres) par rapport au niveau moyen de la mer lorsque la zone LF-R 95 A est inactive ou niveau de vol 55 (1 700 mètres) lorsque la zone LF-R 95 A est active, entre le point :

43 13' 20'' N - 006 24' 44'' E et le point :

43 13' 41'' N - 005 52' 15'' E ;

5 100 pieds (1 550 mètres) par rapport au niveau moyen de la mer entre le point :

43 13' 41'' N - 005 52' 15'' E et le point :

43 03' 22'' N - 004 46' 37'' E ;

niveau de vol 55 (1 700 mètres) entre le point :

43 03' 22'' N - 004 46' 37'' E et le point :

43 12' 33'' N - 004 00' 01'' E ;

Limite verticale supérieure : niveau de vol 195 (5 950 mètres).


Article 3


La voie aérienne, objet du présent arrêté, est classée comme suit :

- classe E : de la limite verticale inférieure précisée à l'article 2 au plus élevé des deux niveaux : niveau de vol 115 (3 500 mètres) ou 3 000 pieds (900 mètres) par rapport à la surface ;

- classe D : du plus élevé des deux niveaux : niveau de vol 115 (3 500 mètres) ou 3 000 pieds (900 mètres) par rapport à la surface à la limite verticale supérieure précisée à l'article 2.

Article 4


L'autorité compétente de la circulation aérienne peut arrêter des consignes particulières adaptées à certaines activités aériennes désignées par elle et se déroulant dans la partie classée D de la voie aérienne, objet du présent arrêté.

Les consignes peuvent être précisées soit au sein d'un protocole, soit sous la forme d'une autorisation spéciale.

Article 5


L'arrêté du 4 juillet 1997 portant création de la voie aérienne G 7 en France métropolitaine est abrogé.

Article 6


Les dispositions du présent arrêté sont portées à la connaissance des usagers par la voie de l'information aéronautique.

Article 7


Le directeur de la navigation aérienne et le directeur de la circulation aérienne militaire sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 28 février 2005.


Le ministre de l'équipement, des transports,

de l'aménagement du territoire,

du tourisme et de la mer,

Pour le ministre et par délégation :

Par empêchement du directeur

de la navigation aérienne :

L'ingénieur général des ponts et chaussées,

R. Rosso

La ministre de la défense,

Pour la ministre et par délégation :

Le directeur de la circulation aérienne militaire,

J.-R. Cazarré